Mêlant à la fois le domaine de la musique, du chant et de la danse, le Maloya est une tradition qui se transmet depuis plusieurs générations à l’île de La Réunion.
Depuis 2009, le Maloya figure parmi la sélective liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’humanité certifiée par l’UNESCO. Un bel hommage pour cette performance qui regroupe aussi bien les Réunionnais que les visiteurs !

Le maloya, l’âme musicale de La Réunion
Un art entre musique, chant et danse

A l’origine, le Maloya à La Réunion est bien loin des sonorités joyeuses que nous pouvons lui connaître de nos jours ! Né pour exprimer la douleur et la révolte des esclaves d’origine malgache et africaine, le Maloya permettait de traduire l’indignation qui grondait dans les plantations sucrières.
Transmis de génération en génération, pour célébrer les ancêtres, le maloya s’est métissé au fil des années. Grâce aux influences de la poésie, du slam mais aussi du rock, du reggae, du jazz et même de l’électronique, le genre connaît un second souffle en se mêlant aux instruments traditionnels comme le roulèr, le kayamb, le pikèr ou encore le sati ou le triangle !
Le maloya vient du terme malgache, “maloy aho” qui signifie “parler”.
A la découverte des instruments traditionnels de La Réunion
Avec le Séga, l’autre genre musical emblématique de La Réunion, le Maloya contribue à souligner l’aspect festif de l’île Intense ! C’est d’ailleurs un enseignement spécialisé au Conservatoire de La Réunion !