dauphins et baleines à la réuniondauphins et baleines à la réunion
©dauphins et baleines à la réunion|Eric Lamblin

Intensément biodiversité

Préservation et écotourisme

Le cirque de Mafate, un laboratoire écotouristique !

Exclusivement accessible à pied ou par hélicoptère, ce site extraordinairement préservé offre de nombreux paysages d’une beauté époustouflante au cœur du Patrimoine mondial de l’Unesco. Afin de garantir la préservation du cirque, de ses habitants et de sa culture, une attention particulière est portée sur le développement d’une pratique touristique durable et responsable. Mise en place d’une énergie propre, gestion des déchets, limitation de la pollution environnementale, préservation de la biodiversité, production et consommation locale, déconnexion et partage font du cirque de Mafate un exemple en termes d’écotourisme.

Le 22 mai, Journée mondiale de la Biodiversité, célèbre chaque année le jour de la mise en application de la Convention sur la diversité biologique, ratifiée en 1993.  En ce jour spécial, la Réunion lance une websérie dédiée aux acteurs de la biodiversité.

Tuit-tuit, baleines à bosse, gecko vert de manapany, pétrel noir de bourbon, tortue verte, phasme du palmiste rouge…. partez à la rencontre de ceux qui oeuvrent sur le terrain pour leur préservation.

Les acteurs de la biodiversité à La Réunion

Le premier numéroest  dédié à Jean-Marc  GANCILLE  del’Association Globice

Et de son action pour la protection des baleines à bosse. A La Réunion on peut rencontrer 23 espèces de cétacés tels que les dauphins tachetés ou les grands dauphins de l’Indo-pacifique. Mais les stars incontestées du littoral de La Réunion restent les majestueuses baleines à bosse qui, depuis 2008, reviennent profiter des eaux chaudes de l’île durant l’hiver austral.

Le second numéro est consacré à Gérard COLLIN du Parc national de La Réunion

Il y a 3 millions d’années, le piton des Neiges émergeait des flots. Ainsi naissait l’île de La Réunion

Une île volcanique, océanique et haute montagne, située au coeur de l’océan Indien. Autant de particularités qui font d’elle, une île unique au monde. Elle fait partie d’un des 35 spots mondiaux de biodiversité. Elle a du conservé 30% de la faune et la flore qui existaient au moment de l’arrivée des hommes.

Des animaux et des plantes s’y sont installés et se sont adaptés à ce milieu. Le zoizo blanc, le lézard vert de Manapany ou encore le tamarin des Hauts sont devenus des espèces endémiques de La Réunion.

Gérard Collin, du Parc national de La Réunion, revient pour nous sur cette fabuleuse histoire.

Le troisième numéro est consacré à Monique PATERNOSTER, du Mascarin Jardin Botanique de La Réunion

A La Réunion, on dénombre 130 milieux naturels différents. Le visiteur passe ainsi de la luxuriante forêt tropicale aux plateaux volcaniques arides et lunaires.
Des paysages à couper le souffle qui abrite aussi une flore exceptionnelle. Certaines plantes, comme l’hibiscus Boryanus, sont endémiques et continuent même d’évoluer.
Rencontre avec Monique Paternoster, du Mascarin Jardin Botanique de La Réunion, qui nous fait découvrir un monde d’une richesse insoupçonnée, mais aussi d’une grande fragilité.

Le quatrième numéro est consacré à Bernadin Ouaratta, soigneur à Kélonia.

Il revient sur les bons gestes à adopter lorsque l’on observe ces animaux.

Saviez-vous que La Réunion était surnommée « l’île aux tortues » ?

5 espèces de tortues marines fréquentent les eaux de l’océan Indien. Très exposées, toutes les tortues marines sont protégées.


Le cinquième numéro est consacré à Karine Pothin, directrice de la Réserve Naturelle Marine de La Réunion.

Elle revient sur le délicat équilibre que doivent faire perdurer les Réunionnais.

22 km d’eau bleu turquoise, le lagon de La Réunion est un véritable havre de paix. C’est aussi le sanctuaire de nombreuses espèces sous-marines, un aquarium géant et pourtant fragile.


Le sixième numéro est consacré à Fany Rivière, médiatrice du patrimoine au Parc National de La Réunion

Le fleur jaune illumine les forêts réunionnaises.

Bien connue des habitants de l’île intense, cette plante endémique est inscrite à la pharmacopée Française.

Menacée dans son milieu naturel, alors Fany Rivière, médiatrice du patrimoine au Parc National de La Réunion, nous explique comment la reconnaître et la protéger.

Le septième numéro est consacré à Nicolas Huet, chargé d’études Nature Océan Indien, nous explique comment reconnaître nos geckos et les protéger.

Le gecko vert de Manapany est l’emblème du sud sauvage.

Lui  et son cousin et le gecko vert de Bourbon sont endémiques de La Réunion.

La Réunion est un haut lieu mondial de la biodiversité

Ce qui lui a valu l’inscription de ses « pitons, cirques et remparts » sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco en 2010.

Forte d’une très riche biodiversité terrestre, marine ou aquatique, La Réunion compte près de 230 espèces endémiques végétales, une vingtaine d’espèces d’oiseaux et une faune insulaire intéressante tant en termes de reptiles que d’insectes. L’île est également très active concernant la protection des tortues.

La Réunion appartient à l’un des 34 « hot spot » de la biodiversité mondiale qui invite à la découverte et au voyage. Des écosystèmes terrestres indigènes sont encore en bon état de conservation, la faune et la flore sont particulièrement originales, le littoral et ses récifs coralliens sont remarquables, le volcan de La Réunion est un patrimoine géologique, et l’île possède une grande diversité de paysages d’exception.

Une protection des écosystèmes efficace passe également par l’adhésion des habitants qui en font partie, nécessitant parfois un changement de pratiques, et par leur compréhension de la nécessité de sauvegarder leur patrimoine naturel.

 

Divers acteurs s’engagent pour le développement durable et la biodiversité à La Réunion et oeuvrent pour la protection, la conservation et de valorisation de la nature, un enjeu particulièrement important sur l’île ; de nombreuses espèces y sont endémiques et leur disparition est menacée.

Une protection des écosystèmes efficace passe également par l’adhésion des habitants qui en font partie, nécessitant parfois un changement de pratiques, et par leur compréhension de la nécessité de sauvegarder leur patrimoine naturel.

 

La Journée mondiale de la Terre

A l’occasion de la Journée mondiale de la Terre du 22 avril 2021, Ile de La Réunion Tourisme vous présente quelques-unes des spécificités de la biodiversité réunionnaise.
Un patrimoine naturel aussi exceptionnel que fragile. A respecter et à protéger.

« crédit images : Best Jobers / Nawar productions »

Des espaces naturels protégés

Le patrimoine naturel de La Réunion se révèle exceptionnel, particulièrement pour sa flore et ses paysages spectaculaires, le Parc National de La Réunion, assure leur sauvegarde. Les « Pitons, cirques et remparts » soit 40 % de l’île (100 000 hectares) sont inscrits depuis 2010 au Patrimoine mondial par l’Unesco. L’écotourisme à La Réunion s’appuie sur une consécration internationale, l’île fait partie des trente hot-spots de biodiversité mondiale. Cet écosystème préservé, avec autant de microclimats que de paysages contrastés, favorise la diversité de la faune et de la flore qui se compose d’oiseaux endémiques et de plus de trois mille espèces végétales endémiques qui s’épanouissent sur l’île et forment un décor végétal luxuriant : orchidées, mousses, lichens, fougères…

La Réserve Naturelle Nationale de l’Étang de Saint Paul, créée en 2008, est la seule réserve naturelle nationale terrestre de La Réunion. Sa labellisation au titre de la convention de Ramsar pour les zones humides vient récompenser les actions de préservation et de gestion durable d’un milieu humide d’une grande richesse écologique. Seize plantes et onze espèces animales (trois espèces d’oiseaux, six espèces de poissons, un crustacé et un insecte) y sont présentes.

La Réserve Naturelle Nationale Marine, créée en 2007, s’étend sur 40 km de côtes du Cap La Houssaye à Saint-Paul, à la Roche aux oiseaux à l’Étang Salé. La biodiversité marine est remarquable dans les récifs, au large et dans les lagons. Elle est inscrite parmi les 10 principaux « hot spot » de biodiversité mondiale et se compose de plus 150 espèces de coraux, d’environ 3.000 espèces de mollusques, de plus de 500 espèces de crustacés, de 130 espèces d’échinodermes (étoiles de mer, oursins, concombres de mer, …), et de près de 900 espèces de poissons, dont quelques espèces sont endémiques.

L’observation des baleines, des dauphins et des tortues

Laissez-vous bercer par le chant des baleines lors de l’hiver austral. Durant cette période de juin à octobre, après un long périple depuis l’Antarctique, les baleines à bosse gagnent chaque année les côtes réunionnaises afin de profiter des eaux chaudes de l’océan Indien pour la venue au monde des baleineaux.

Ce ballet incroyable auquel s’adonne ces géants des mers attire les amoureux de la nature. Afin de développer le whale watching de façon durable et soucieuse du bien-être, de la sérénité de ces mammifères, une charte d’approche des baleines a été établie depuis 2010.

Mais pour garantir les meilleures conditions de conservation des cétacés et l’absence de dérangement tout en assurant la sécurité des personnes, le respect de principes, des règles s’imposent pour l’approche, l’observation et la mise à l’eau à proximité de ces animaux sauvages. Ces règles sont inscrites dans un arrêté de la préfecture de La Réunion (arrêté n°2021-1306 du 7 juillet 2021)

Des dispositifs ont été mis en place afin de préserver les baleines, dauphins et tortues et sensibiliser les professionnels et le public à leur observation. »