La flore de La Réunion, comme celles d’autres îles océaniques intertropicales, résulte d’une immigration, lente et sélective (espèces indigènes*), et de processus de spéciation qui, bien que récents à l’échelle des temps géologiques, sont à l’origine d’un endémisme* important.
Faute de moyens propres de locomotion, la dissémination naturelle des végétaux est obligatoirement passive : par les courants marins (voie maritime), les vents et cyclones (voie éolienne), ou encore par les oiseaux (voie animale). Isolée en plein océan Indien, La Réunion est restée une destination difficile à atteindre ! Seules certaines espèces ont pu faire le voyage et s’implanter. Le peuplement végétal originel s’est appuyé sur les zones continentales les plus proches (près de 70% de la flore provient de Madagascar et de l’Afrique de l’Est).